Une importante baisse de la mortalité routière en juillet 2011

Mis à jour le 05/08/2011

En juillet 2011, 358 personnes ont perdu la vie sur les routes de  France, contre 453 en juillet 2010, soit 95 personnes tuées en moins, ce  qui représente une baisse de 21%.

Le nombre de personnes blessées hospitalisées est également en  diminution : 2 431 en juillet 2011 contre 3 146 en juillet 2010, soit  715 personnes hospitalisées en moins et représente un recul de 22,7%.

Le  nombre d’accidents corporels baisse également, quoi que moins  sensiblement (?12,1%), tout comme le nombre de personnes blessées  (-11,6%).

Ainsi, ce bilan provisoire de la mortalité routière du  mois de juillet 2011 est le plus faible enregistré pour ce mois depuis  la création des statistiques mensuelles en 1956. Rappelons que juillet  2010 avait été au contraire très défavorable puisque le plus meurtrier  de l’année 2010 et pire que juillet 2008 et 2009.

La mortalité  routière des sept premiers mois de l’année 2011 reste toutefois en  hausse de +1,5% (+33 morts), comparée à 2010, et le nombre de personnes  tuées sur les douze derniers mois au-dessus de 4 000.

Ces bons  résultats mensuels sont à la fois le signe d’un ressaisissement des  conducteurs après le mauvais début d’année en matière de sécurité  routière, le produit d’une forte mobilisation des forces de police et de  gendarmerie notamment à l’occasion des départs en congés, dans un  contexte météorologique assez dégradé.

Ils ne doivent toutefois  pas masquer les considérables prises de risque à l’origine de  dramatiques accidents qui viennent d’avoir lieu, notamment dus à une  alcoolémie excessive de conducteurs irresponsables. À cet égard,  rappelons qu’alcool et conduite sont incompatibles : dans le doute on  vérifie avant de partir son alcoolémie à l’aide d’un éthylotest et on ne  laisse jamais quelqu’un qui a bu reprendre le volant.

Le respect  des limitations de vitesse est également impératif : la vitesse  excessive est à la fois cause d’accidents et facteur d’aggravation de  leurs conséquences.