LES DEUX-ROUES MOTORISES

Mis à jour le 29/03/2017

Au cours du 1er trimestre 2017 en Essonne, 2 tués sur 10 sont des usagers deux roues motorisés.  Derrière ces accidents mortels il y a des drames humains.
Chaque motard doit faire preuve de la plus grande vigilance, adapter sa conduite et respecter scrupuleusement le code de la route ainsi que les consignes diffusées par les autorités.

L'Essonne compte en moyenne près de 1500 accidents corporels de la route par an sur son territoire. Les usagers vulnérables (piétons, cyclistes, et usagers de deux roues motorisés) représentent au titre de l'année 2016 près de la moitié des personnes tuées de la route. 

Ces cinq dernières années, ce sont les usagers de deux roues motorisés qui se retrouvent être les plus exposés. Alors qu'ils ne représentent qu'entre 3 et 5% du trafic routier, ils sont impliqués dans 1 accident sur 3 et représentent près d'1 tué sur 3.

La vulnérabilité des usagers de deux roues motorisés s'explique tout d'abord par l'absence de carrosserie et par l'équilibre instable intrinsèque à ce type de véhicule.

De plus le faible gabarit de ces usagers, ainsi qu’une forte capacité d’accélération, peuvent entraîner des difficultés de prise en compte par les automobilistes, en particuliers lors de leur manœuvre de changement de file ou de direction. C’est pourquoi une attention toute particulière doit être portée par les automobilistes envers ces usagers vulnérables.

Par ailleurs, une récente étude confiée au Cérema (Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement) et à l'Utac-Ceram sur la comparaison du freinage en situation d'urgence entre motos et voitures particulières, met en évidence qu’une moto freine sur une distance plus longue de 3 mètres à 50km/h et 7.50 mètres à 90km/h (avec un temps de perception-réaction identique entre le motard et le conducteur de la voiture). Cette étude a pour objectif, pour l'ensemble des usagers de deux roues motorisés (scooter et moto), une meilleure évaluation des distances de freinage, et permettre, grâce à cette meilleure connaissance, de tendre à renforcer leur sécurité et celle des autres usagers.

 L’équipement de l’usager deux-roues motorisés est son unique protection en cas de chute ou de choc. Outre l’équipement obligatoire que sont le casque et les gants (depuis le 20 novembre 2016), il est fortement conseillé de porter un blouson et un pantalon adaptés, des bottes dédiées à la conduite d’un deux roues motorisés. Le port d’un gilet ou d’un blouson airbag est vivement recommandé.

Pour rappel un casque doit :

  •  comporter 4 stickers réfléchissants pour une meilleure visibilité de nuit,
  •  être de préférence de couleur claire,
  •  couvrir le front au-dessus des sourcils,
  •  ne pas gêner le port de lunettes de vision,
  •  ne pas obstruer la vision périphérique,
  •  rester fermement attaché,
  •  être remplacé après un choc violent,

Préférer un casque intégral au casque « jet ». Par rapport au « jet » il apporte une protection maximale pour la totalité du visage, diminue le bruit et le souffle du vent sur le visage, dévie les objets projetés (gravillons, insectes…). De ce fait il facilite la concentration et réduit la fatigue et les risques d’accidents.

Le fait de porter des gants homologués assure une protection des mains qui sont au premier plan pour amortir la chute et de fait exposées à différents types de blessures (fractures, abrasions, traumatismes, brûlures, séquelles invalidantes, contusions).

Les deux-roues motorisés restent donc dans l'Essonne, et au plan national, un enjeu majeur de sécurité routière pour lequel il est nécessaire d'engager une politique forte pour lutter contre les comportements à risques, mais aussi de soutenir des actions de sensibilisation afin de favoriser un partage de la route, et une meilleure connaissance, entre tous les usagers.

Pour en savoir plus :